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Corliss MacKid

L'oeuvre de Corliss MacKid par Patrick

FICHE TECHNIQUE
MacKID, Corliss (née en 1946). La prairie enneigée, 1979, gravure, 39 x 31 cm (encadrée), Collège Ahuntsic, Montréal (Québec), Canada.

BIOGRAPHIE
Malheureusement les informations biographiques recueillies à ce jour sont minces, nous ne disposons que de la date de naissance de l’artiste, née en 1946.

Si vous détenez des informations, pourriez-vous entrer en contact avec la direction générale du Collège Ahuntsic? Merci.

SUR L'ŒUVRE
D’abord louée à L’Artothèque de Montréal, la gravure La prairie enneigée a été acquise par le Collège Ahuntsic au cours de l’automne 2019. Organisme sans but lucratif dédié aux arts visuels, L’Artothèque se consacre à la formation d’une communauté culturelle, mais surtout à la diffusion d’œuvres originales en arts visuels; elle organise notamment des expositions et loue des œuvres afin de rendre l’art contemporain plus accessible. L’Artothèque est gérée, depuis 1995, par la Fondation des arts et métiers d’art du Québec (FAMAQ), qui reçoit des dons notamment en œuvres d’art. La gravure de Corliss MacKid a été reçue par donation, dans un lot d’œuvres qui n’a malheureusement pas été documenté au moment de sa réception.

Les membres du Comité d’acquisition d’œuvres d’art du Collège ont choisi cette œuvre figurative, qui présente un paysage, pour accompagner la sérigraphie de Norval Morrisseau intitulée L’oiseau parle aux enfants (1981) afin de faciliter la perception des œuvres en les comparant. Le succès de cet accrochage a engagé le Collège à acquérir cette œuvre afin de pérenniser la présentation.

La prairie enneigée rappelle les compositions des chromoxylographies de Katsushika Hokusai ou encore celles d’Utagawa Hiroshige. L’œuvre présente notamment deux caractéristiques des estampes japonaises du 19e siècle : en plus d’offrir un paysage dans un format portrait, l’estampe crée un effet repoussoir par la disposition au premier plan d’un brin d’herbe qui occupe une grande partie de sa hauteur. De plus, la graveure inscrit une diagonale dynamique dans un paysage, autre élément japonisant, avec une ligne d’horizon très haute et une juxtaposition de détails et de masses qui laisse place à l’imagination quant à l’identification des éléments représentés. Ce sont ces contrastes techniques, en plus de la grande profondeur de champ de la gravure de MacKid par rapport à la planéité de la sérigraphie de Morrisseau, que nous avons souhaité mettre en valeur en exposant les œuvres l’une à côté de l’autre.