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Rassemblement pédagogique sur l’autochtonisation de l'éducation post-secondaire

Rassemblement pédagogique sur l’autochtonisation
Les 18 et 19 mai 2021 - sur ZOOM
09:00
Sur ZOOM
Gratuit

Co-organisé par Mikana et le Collège Ahuntsic.
Préinscription avant le 15 mai, 18h.

Le mardi 18 mai

9h à 10h

Ouverture de l’événement et mot de bienvenue

Nathalie Vallée (Québécoise allochtone), directrice générale du Collège Ahuntsic
Widia Larivière (Anishnabe), directrice générale de Mikana


10h à 12h30 - *** COMPLET ***

Autochtoniser son enseignement par la rencontre : une utilisation de la bande dessinée dans des cours du collégial

Principalement destiné aux enseignant.e.s et aux conseiller.ère.s pédagogiques, mais ouvert à toutes et à tous, cet atelier participatif vous invite à participer activement à la première étape de cocréation d’un guide pédagogique construit autour de la bédé C’est le Québec qui est né dans mon pays et destiné au postsecondaire, grâce à des échanges directs avec des collaborateurs et collaboratrices des Premiers Peuples ayant contribué à cette bande dessinée polyphonique.

Objectifs :

  • Échanger sur les expériences et les besoins en matière d’éducation aux réalités coloniales
  • Entamer ensemble la construction des bases de ce qui deviendra un guide pédagogique permettant l’utilisation de cette bande dessinée en classe.

Atelier offert par :

Emanuelle Dufour (Québécoise allochtone), autrice de la bédé et conseillère pédagogique EDI au Collège Ahuntsic

Prudence Hannis (Abénakise), autrice de la préface et directrice de l’Institution Kiuna

10 contributeurs et contributrices autochtones de la bédé : Lucie Martin (Innue), Geneviève Sioui (Wendat), Kim Angatookalook (Inuk et Innue), Pierre Martineau (Wendat), Anna Mapachee (Anicinape et Crie), Jennifer O’Bomsawin (Wendat et Abénakise), Jacques Kurtness (Ilnu), Kakwiranó:ron (Kanien'kehá:ka et Oglala Lakota), Myriam Thirnish (Innue), Louis-Xavier Aubin-Bérubé (Wolastoqiyik), Jimmy-Angel Bossum (Ilnu et Cri) et Uapukun Mestokosho (Innue)

***Atelier complet***

 

Pause du midi


13h à 14h30

Mieux comprendre la reconnaissance territoriale

En quoi le fait de reconnaître les terres autochtones sur lesquelles on vit et on travaille peut faire toute la différence ? Comment sont perçues et reçues ces reconnaissances chez les membres des Premières Nations ? La vision du territoire est-elle la même pour les communautés que pour les municipalités et les gouvernements ?

Objectifs :

  • Définir les terminologies associées au sujet
  • Distinguer les points de vue autochtones et allochtones sur la notion de territoire
  • Nommer les impacts d’actions concrètes de reconnaissance des terres
  • Réaliser une démarche d’écriture d’un texte de reconnaissance

Atelier offert par :

Joannie Gill 

 Joannie Gill (Ilnue). Directrice et fondatrice de l'entreprise UTAPI Consultants, elle détient pour mission de multiplier les allié.e.s pour les causes autochtones et dans la francophonie canadienne. Dans sa province d'accueil en Colombie-Britannique, elle est Responsable du projet de rapprochement avec les peuples autochtones au sein du Collège Éducacentre, le seul collège francophone de C.-B. 
 


15h à 16h30

Territoire d’une rencontre

Cet atelier réflexif vise une meilleure compréhension des perspectives des Premiers Peuples sur les enjeux environnementaux. Il permet également de mieux comprendre les liens existants entre autochtonisation et écologisation des institutions.

Objectif :

  • Créer des ponts entre les allochtones et les autochtones afin de travailler collectivement sur la rencontre et de nous unir autour d’une lutte commune, celle de la protection du territoire où nous cohabitons.

Atelier offert par :

Samuel Rainville (Innu), gestionnaire en milieu universitaire sur les dossiers autochtones, étudiant en éducation relative à l’environnement et ambassadeur Mikana

Gilbert Niquay (Atikamekw Nehirowisiw), facilitateur à la vie étudiante autochtone au Collège Ahuntsic et ambassadaire Mikana.


Le mercredi 19 mai

10h à 12h *** COMPLET ***

Décoloniser l’éducation en repensant nos cadres pédagogiques : la décolonisation des plans de cours

En explorant les concepts et les processus de l’autochtonisation et de la décolonisation, les ambassadaires Mikana apportent leurs perspectives autochtones en ouvrant un dialogue. Cet atelier laisse place à des voix autochtones qui contribuent à la transformation des pédagogies.

Objectif :

  • Débuter une discussion sur la décolonisation du contenu éducatif et méthodologique en salle de classe.

Atelier offert par :

Ariane Desjardins (descendante de la nation Wolastoqiyik Wahsipekuk), ambassadrice Mikana

Kahsennoktha (Kanien'kehá:ka), ambassadrice Mikana

Kijâtai-Alexandra Veillette-Cheezo (Anishinabe), ambassadaire Mikana

*** Atelier complet ***

 

Pause du midi

 

13h à 14h30

Un parcours personnel et professionnel sur les questions de l’intégration des perspectives autochtones en éducation

En Colombie-Britannique, depuis 2013, tous les enseignant.e.s formé.e.s doivent obligatoirement suivre un cours sur les perspectives autochtones. Depuis 2016, ces dernières sont intégrées dans tous les programmes scolaires et ce, de la maternelle jusqu’à la fin du secondaire. Dans cette présentation, notre invitée partagera d’abord son propre cheminement et parcours à travers des changements et adaptations qui demandent une réflexion critique sur la décolonisation de l’éducation (en Colombie-Britannique et ailleurs au Canada). Ensuite, elle présentera des pratiques qui ont été adoptées pour débuter l’implantation de mesures visant l’intégration de perspectives autochtones dans les écoles et à la formation des enseignants.

Objectif :

  • Témoigner de l’exemple concret d’un processus de décolonisation, en français, sur un territoire déjà très autochtonisé

Atelier offert par :

Isabelle Côté (Québécoise allochtone) est professeure à l’Université Simon Fraser de Vancouver dans le programme de formation des maîtres. Elle se spécialise dans les cours de didactique du français et des sciences humaines pour le programme de français langue seconde, d’immersion française et le programme francophone. Elle a également enseigné dans le programme d’immersion française, de français de base ainsi que celui du Baccalauréat international. Dans sa recherche doctorale, elle s’intéresse à l’intégration des perspectives autochtones dans le programme d’immersion française.


15h à 16h30

Activité de clôture : prestation musicale et conversation avec Wasimia Flamand-Charland, étudiante et chanteuse Atikamekw Nehirowisiw

 

La programmation du « Rassemblement pédagogique sur l’autochtonisation de l’éducation » est le fruit du travail de cocréation de l’organisme Mikana et des artisan.es de l’Espace d’autochtonisation et du service Équité, diversité et inclusion du Collège Ahuntsic, à la Direction des affaires étudiantes.

 

Organisé par: Mikana et le Collège Ahuntsic