Pourquoi un chandail orange?
Phyllis Webstad, membre de la Première Nation Secwepemc de Stswecem’c Xgat’tem, a partagé l’histoire du chandail orange qu’elle portait le jour de son entrée dans un pensionnat autochtone à l’âge de six ans. À son arrivée, son chandail lui a été confisqué, ce qui symbolisait la perte de son identité et de sa dignité, comme pour des milliers d’enfants autochtones dans ces écoles. Son témoignage a inspiré la création de la Journée du chandail orange, un mouvement national visant à honorer les personnes survivantes des pensionnats.
Activités et actions planifiées au Collège
Le personnel ainsi que les personnes étudiantes sont invités à porter un vêtement orange le mardi 30 septembre afin de démontrer leur solidarité.
Un kiosque d’information sera installé dans l’entrée principale, près du Café qu’on sert. Ceux et celles qui le souhaitent peuvent passer de 10 h et à 12 h pour en apprendre plus sur la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation ou pour se procurer un macaron.
Les personnes étudiantes qui le souhaitent pourront venir rejoindre Gilbert Niquay, facilitateur à la vie des Premiers Peuples, au kiosque à 12 h afin d’aller rejoindre la marche Chaque enfant compte organisée par le Foyer pour femmes autochtone de Montréal. Cette marche permettra de réfléchir aux impacts et aux conséquences des injustices vécues par les Premiers Peuples au Canada ainsi qu'aux actions qui pourraient contribuer à la réconciliation.
Le Collège mettra en berne le drapeau Chaque enfant compte devant l’entrée principale afin de se remémorer en toute solidarité cette journée importante pour les Premiers Peuples.
Enfin, le 30 septembre est surtout l'occasion idéale de faire une réflexion personnelle et de travailler ensemble pour un avenir meilleur pour l’ensemble de la population québécoise.